Dans plusieurs quartiers à Lomé et à l’intérieur du pays, l’on peut remarquer des branchements anarchiques au réseau électrique, communément appelés « les toiles d’araignées ». Des observateurs prédisent souvent le pire si rien n’est fait pour y remédier.
Dans le cadre de l’enquête ouverte suite à l’incendie du marché d’Agoè-Nyivé (Agoè-Assiyéyé), dans le Grand Lomé, le procureur de la République Talaka Mawama affirme que ce drame pourrait avoir pour origine les branchements électriques anarchiques et défectueux.
« Un compteur électrique de fortune, communément appelé additionneuse fixée dans un conteneur à marchandise a été suspectée d’être le générateur d’un court-circuit électrique », a affirmé le procureur de la République.
Selon Talaka Mawama, cette thèse a été confortée par la manière dont les installations électriques ont été faites sur le site du marché.
En effet, hormis le bloc administratif et le poste de police, les installations électriques sur le site du marché d’Agoè-Assiyéyé n’ont pas été faites par l’administration.
Chaque usager a procédé à sa propre installation électrique avec le technicien de son choix et en fonction de son besoin.
Cela a entrainé selon lui une installation anarchique des câbles électriques, à la manière des toiles d’araignées.
De ce fait, le moindre dysfonctionnement électrique occasionnant un court-circuit était susceptible de provoquer un embrasement généralisé en raison de l’encombrement des étalages.
Les investigations se poursuivent par l’exploitation des indices et témoignages obtenus et la recherche de tous autres indices pouvant renseigner sur les éléments déclencheurs du court-circuit à l’origine de l’incendie.
« Ceci dit, il sied de rappeler à l’attention des usagers de nos marchés, de toujours se conformer aux normes requises dans toute installation électrique au sein desdits marchés », a conclu Talaka Mawama
Il ressort de ce développement que les branchements anarchiques que l’on constate partout dans nos localités constituent des dangers pour les populations et qu’il faudrait y remédier.