Togo/Nouvelle Constitution : L’opposition ne lâche pas l’affaire … !

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Au Togo, une mésentente persiste entre l’opposition et le pouvoir concernant un projet de changement de Constitution. Et pour trouver une solution concertée, le pouvoir a cru nécessaire de suspendre le processus électoral en cours et qui devait connaitre son point culminant le 20 avril 2024.

Le jeudi 4 avril 2024, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (Addi), le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) et le Front citoyen Togo debout (FCTD) appellent à 3 jours de manifestation (11, 12 et 13 avril 2024). Ces organisations rejettent le projet de changement constitutionnel.

Par ailleurs, elles trouvent que la convocation du corps électoral ayant eu lieu par l’entremise d’un décret présidentiel, il fallait procéder de la même façon. Dans le cas contrôle, le communiqué de la présidence de la République qui suspend le processus électoral, est nul, et la campagne doit se poursuivre, selon eux.

D’autres opposants comme ceux de la Dynamique monseigneur Kpodzro (DMK) ne sont pas d’accord avec le pouvoir de Lomé. D’ailleurs, des membres de regroupements réunis au sein de l’Urgence républicaine (UR), ont été arrêtés il y a quelques heures par les autorités compétentes.

“Des premières auditions des personnes interpellées, il est apparu qu’ils agissent dans le cadre d’une organisation dénommée Urgence républicaine (UR). Et les actions entreprises par ces différentes personnes sont constitutives de troubles aggravés à l’ordre public au sens des dispositions du nouveau Code pénal”, a indiqué le procureur de la République, Talaka Mawama dans un communiqué.

La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), composé de sept partis politiques, dénonce, elle aussi, dans un autre communiqué, cette réforme et demande le retrait pur et simple du texte. 21 personnalités de la société civile, dans une déclaration, s’adressent directement au président de la République Faure Gnassingbé, et lui demandent de ne rien changer à la Constitution actuelle.

LPM

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