En 2023, la décision 19/2 de l’AMCEN a donné mandat au Groupe africain de négociateurs pour soutenir un traité mondial solide et juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique, comprenant des mesures qui traitent les plastiques tout au long de leur cycle de vie, de la production à l’élimination.
L’Afrique souffre considérablement de la pollution plastique, alors qu’elle ne représente que 5% de la production mondiale et 4% de la consommation. Les déchets plastiques et textiles exportés vers l’Afrique sont source de préoccupations environnementales, sanitaires et humaines.
Malgré la décision AMCEN 19/2, il existe des divergences importantes à travers le continent sur le traité sur les plastiques, en particulier sur les articles 3 (produits chimiques) et 6 (production). Il existe un large consensus en Afrique sur la nécessité d’un financement adéquat et prévisible (article 11).
Lors de la Conférence des Nations unies sur les océans en juin 2025 en France, 96 pays ont signé l’« appel de Nice pour un traité ambitieux sur les plastiques », qui expose leurs positions non négociables, notamment la réduction de la production de plastique, la réglementation des produits chimiques préoccupants et la mise en place d’un mécanisme financier.
27 pays africains ont signé l’appel de Nice, 27 pays ne l’ont pas signé. L’Angola, l’Éthiopie, le Lesotho, le Mali, le Nigeria et le Rwanda avaient précédemment signé la déclaration « Stand Up For Ambition » à Busan, mais n’ont pas signé le réveil de Nice.