Selon le quotidien nigérian This Day, le président kenyan William Ruto se retrouve coincé entre une population aux abois et des prêteurs comme le Fonds monétaire international (FMI) qui réclament des coupes.
Selon ce média, William Ruto se trouve dans une situation difficile, sous la pression des prêteurs internationaux.
“Ruto a remporté les élections il y a près de deux ans grâce à un programme de défense des travailleurs pauvres du Kenya, mais il a été pris en tenailles entre les demandes concurrentes des prêteurs, tel le Fonds monétaire international, qui continuent d’exhorter le gouvernement à réduire les déficits”, écrit le journal.
Dans ce contexte, un projet de loi a été déposé au parlement pour lever 2,7 milliards de dollars supplémentaires en impôts, alors que le service de la dette extérieure consomme 37% du revenu annuel du Kenya.
La population manifeste alors sa colère, et la répression est au rendez-vous. L’on parle de 23 morts et 300 blessés.
Le gouvernement a fait des concessions, promettant de supprimer les taxes annoncées sur le pain, l’huile végétale, les véhicules automobiles et les transferts financiers. Mais l’opposition juge ces mesures insuffisantes.
Voilà ce que ça donne lorsque passe son temps dans les capitales occidentales à quémander des faveurs au lieu de s’occuper de son pays qui dispose de grandes potentialités.